Comment devenir courtier en prêt immobilier chez Mérêvia
Vous avez le choix entre une formation dédiée, la validation des acquis à travers l’expérience ou une formation professionnelle pour devenir courtier en prêt immobilier chez Merevia. La mission d’un courtier consiste à aider toute personne qui souhaite devenir propriétaire d’un bien, à réaliser son rêve. Mais avant toute chose, une connaissance approfondie des ficelles de la profession est un préalable.
Toutes choses qui font dire aux observateurs que ce métier est non seulement stimulant mais aussi très exigeant. En plus de l’intérêt qu’il comporte, c’est un métier bien rémunéré que l’on soit indépendant ou évoluant en entreprise comme salarié.
La mission d’un courtier en prêt immobilier est de vous à négocier votre crédit pour l’achat d’un bien. Son accompagnement s’articule autour de différentes étapes qui vont de l’analyse du dossier d’emprunt, à l’obtention du prêt immobilier proprement dit. Pour y parvenir, le courtier doit nécessairement être dépositaire d’un grand nombre de compétences.
Le raccourcissement des délais d’obtention d’un prêt immobilier est l’une des spécialités d’un courtier. Son implication va même jusqu’à vous offrir son aide pour chercher et trouver le bien qui vous convient. Il peut aussi vous proposer un document attestant que votre achat est finançable.
Cette précaution permet de rassurer les intermédiaires. Son intervention couvre les principales étapes du projet immobilier avec, à la clé, plus de clarté et de célérité.
Cependant, malgré les perspectives attrayantes de ce métier, une formation pointue et des démarches administratives sont nécessaires.
En outre, l’exercice du métier de courtier impose deux conditions sine qua non.
La première conditionnalité fait référence à la qualification d’intermédiaire en opérations de banques et services de paiement. Quant à la seconde, elle implique d’être répertorié dans le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et financière.
Autant dire qu’il existe de multiples voies permettant d’accéder à ce métier, ce qui ne veut pas dire que cette profession n’est pas réglementée.
En effet, pour exercer, vous devez impérativement être détenteur d’une habilitation IOBSP. Trois possibilités d’obtention de ladite habilitation existent. La première, c’est un diplôme de niveau bac + 2. La seconde, c’est en validant les acquis de l’expérience et la dernière à travers une formation professionnelle qui dure 150 heures.
S’agissant de la formation académique, vous devez être titulaire d’un diplôme équivalent à un bac + 2 en assurance, en banque ou en finance pour obtenir une habilitation IOBSP.
Si votre rêve est d’évoluer comme courtier indépendant, l’idéal est de privilégier les formations plus longues à l’exemple d’un bac + 3 (licence) ou un bac + 5 (Diplôme d’ingénieur, école de commerce ou d’assurance). Une formation dispensée dans les locaux de Merevia est également une possibilité. Il convient de préciser que Merevia ne recrute que les courtiers indépendants qui travaillent à son nom.
Au cas où votre niveau d’études n’est pas élevé, la validation des acquis de votre expérience est une option envisageable.
Vous pourrez facilement obtenir une habilitation IOBSP si vous bénéficiez d’une expérience professionnelle probante dans les métiers de la banque ou de la finance. Idéalement vous devez avoir une ancienneté de deux ans minimum à un poste de cadre dans une banque. Celle-ci doit dater de deux ans au moins avant votre immatriculation à l’ORIAS.
Enfin, l’ultime possibilité d’obtenir un habilitation IOBSP, c’est une formation professionnelle. Il existe des établissements agréés qui dispensent ce type de formation à l’instar de l’IFIP, l’IFCAM, l’ENFI et bien d’autres. Les formations sont conçues pour durer 150 heures.
Ce sont des organisations jouissant d’un label dans ce domaine qui sont chargées de les élaborer. Ces formations sont reconnues par le ministère de l’économie. Dans le champ des compétences à acquérir, vous serez aptes sur les questions économiques, juridiques et financières.
Le courtier indépendant a l’avantage d’être son propre patron, ce qui lui donne une liberté d’action et de décision.
Par ailleurs, sa rémunération dépend étroitement de sa capacité de travail. Autrement dit, plus il travaille, plus ses revenus augmentent. En guise de comparaison, le revenu moyen d’un courtier indépendant est très élevé. En plus de son statut, la qualité de son portefeuille client et son réseau bancaire sont les deux autres éléments dont dépend sa rémunération.
Un courtier immobilier peut exercer en franchise, dans un cabinet ou en tant qu’indépendant.
Outre qu’il bénéficie de l’encadrement de ses managers en entreprise, ces derniers orientent son travail en tenant compte des tendances du marché. La perspective d’une évolution de carrière est un autre avantage offert aux courtiers salariés.
En ce qui concerne le statut d’indépendant, il augmente le volume des responsabilités dévolues au courtier.
Ce dernier doit par exemple chercher lui-même ses clients et s’occuper des tâches administratives. Si, à certaines périodes, l’irrégularité de son salaire est à déplorer, il n’en reste pas moins qu’en période d’activité florissante, son revenu est largement supérieur à celui d’un courtier salarié.
La rémunération d’un courtier indépendant tient compte de deux paramètres. Il y a d’une part les frais de courtage.
Payés par le client, ces frais correspondent au travail du courtier en matière de montage des dossiers de demande de prêt et à l’analyse de ceux-ci. Le deuxième paramètre correspond à la mission de courtier en tant qu’apporteur d’affaires. Ces frais sont payés par les banques après la conclusion du dossier. Le plafond de ce montant, qui se détermine de commun accord entre le courtier et la banque, oscille entre 0,7 et 1% du montant de l’emprunt